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Zones spéciales désignées

Tout comme les zones écologiquement protégées sur terre, notre océan possède également des zones spéciales désignées.

Nous travaillons en étroite collaboration avec les ministères concernés pour garantir que les objectifs de conservation et les exigences légales sont respectés.
Aucune activité pétrolière et gazière n’est autorisée dans les zones d’interdiction du banc Georges depuis 1988.
En 2008, nous avons interdit la délivrance de permis liés au pétrole dans la zone du bloc de charbon Donkin.
Aucun forage pétrolier ou gazier ne peut avoir lieu à moins d’un mille nautique de la laisse de basse mer de la réserve de parc national de l’Île-de-Sable.

Certaines zones de la zone extracôtière Canada-Nouvelle-Écosse nécessitent des mesures d’atténuation environnementale renforcées avant qu’une activité énergétique extracôtière puisse avoir lieu. Il existe plusieurs types différents de désignations de zones protégées.

Les zones désignées spéciales sont déterminées par les gouvernements fédéral et provincial. Lorsque le gouvernement cherche à désigner une zone spéciale, comme un refuge marin ou un parc pour répondre aux objectifs de conservation, un certain nombre de facteurs entrent en jeu dans sa prise de décision. Une partie de sa décision consiste à déterminer le type d’activité qui peut avoir lieu et les mesures d’atténuation nécessaires, y compris les exclusions de certaines zones. En tant que gardiens de la zone extracôtière Canada-Nouvelle-Écosse, nous nous engageons à respecter les objectifs de conservation du gouvernement et les exigences légales lorsque nous autorisons des activités énergétiques extracôtières dans la zone extracôtière Canada-Nouvelle-Écosse.

Des mesures d’atténuation renforcées propres à un projet peuvent également être requises pour éviter et atténuer les effets des activités énergétiques extracôtières sur les espèces aquatiques en péril. Ces exigences d’atténuation renforcées sont déterminées au cours du processus d’évaluation environnementale propre au projet et des processus d’examen réglementaire ultérieurs.

Apprenez-en plus sur certaines des zones désignées spéciales dans la zone extracôtière Canada-Nouvelle-Écosse.
 

Special Designate Areas
Aires marines protégées

Certaines zones de la zone extracôtière Canada-Nouvelle-Écosse sont désignées comme zones de protection marine en vertu de la Loi sur les océans. Chaque zone de protection marine est dotée de son propre ensemble de règlements, qui régissent les activités qui peuvent s'y dérouler.
 

Une zone de protection marine est établie par Pêches et Océans Canada en vertu de la Loi sur les océans et offre une protection à une zone définie avec des exigences juridiques, des objectifs de conservation et des sensibilités écologiques spécifiques.

Nous travaillons en étroite collaboration avec Pêches et Océans Canada pour nous assurer que les exploitants respectent les règles dans ces domaines telles qu'elles sont énoncées dans la législation. En avril 2019, le gouvernement du Canada a publié sa réponse au rapport final du Comité consultatif national sur les normes relatives aux zones de protection marine. Ce rapport porte sur les activités pétrolières et gazières dans les zones de protection marine nouvelles et existantes.

Zone de protection marine du Gully

Le Gully de Sable est situé à l'est de la réserve de parc national de l'Île-de-Sable, à la limite du plateau néo-écossais.

En mai 2004, le ministre fédéral des Pêches et des Océans a annoncé la désignation du Gully comme zone de protection marine en vertu de la Loi sur les océans. La zone de protection marine comprend 3 zones de gestion, chacune offrant différents niveaux de protection en fonction des objectifs de conservation et des sensibilités écologiques.

Nous n'autorisons pas les activités pétrolières dans la région du Gully depuis 1998, année où le Gully a été identifié pour la première fois comme zone spéciale.

Le Règlement sur la zone de protection marine du Gully exige également que toute activité menée à proximité de la zone de protection marine ne porte pas atteinte à l'écosystème du Gully. Par conséquent, les activités pétrolières à proximité de la zone de protection marine seront évaluées pour déterminer les impacts potentiels sur l'écosystème du Gully.

Apprenez-en plus sur la zone de protection marine du Gully.

Zone de protection marine du banc de Sainte-Anne

Le banc de Sainte-Anne est situé à l'est du Cap-Breton, en Nouvelle-Écosse, et comprend la majeure partie du banc de Sainte-Anne, du banc Scatarie et une partie du talus et du chenal laurentiens. Le 8 juin 2017, le banc de Sainte-Anne est devenu une zone de protection marine en vertu de la Loi sur les océans.

Il existe actuellement un règlement pour la zone de protection marine du banc de Sainte-Anne, qui comprend quatre zones de gestion, avec différents niveaux de protection en fonction des objectifs de conservation et des sensibilités écologiques. Les activités pétrolières et gazières ne sont pas considérées comme des activités pouvant être autorisées dans une partie quelconque de la zone marine protégée.

Apprenez-en davantage sur la zone marine protégée du banc de St. Anns.
 

Autres domaines spéciaux

La zone extracôtière Canada-Nouvelle-Écosse comporte des sections où l’activité pétrolière et gazière peut être limitée ou interdite.
 

Refuges marins

En vertu de la Loi sur les pêches, certaines mesures de gestion aident à protéger les espèces importantes et leurs habitats, notamment les regroupements uniques et importants de coraux et d'éponges. Appelées refuges marins, ces mesures sont destinées à être en place à long terme, afin qu'elles contribuent de manière durable à la conservation marine. Dans la zone d'accord extracôtière, les zones suivantes ont été identifiées comme refuges marins :

  • Aire de conservation des canyons Corsair et Georges
  • Aire de conservation des coraux Lophelia
  • Aire de conservation des coraux du chenal Nord-Est
  • Aire de conservation du bassin Jordan
  • Aires de conservation des éponges du bassin Emerald et du banc Sambro
  • Aire de conservation des bancs Western/Emerald

Les activités énergétiques extracôtières dans ces zones seront évaluées au cas par cas dans le cadre de l'évaluation environnementale et des processus d'examen réglementaire ultérieurs.

Réserve de parc national de l’Île-de-Sable

La réserve de parc national de l’Île-de-Sable est située à environ 300 kilomètres d’Halifax, en Nouvelle-Écosse. En 2013, le gouvernement du Canada a modifié la Loi sur les parcs nationaux du Canada et la Loi de mise en œuvre de l’Accord fédéral pour interdire aux exploitants de forer sur ou à moins d’un mille marin (environ 1,85 kilomètre) de la réserve de parc national de l’Île-de-Sable.

Des modifications ont également été apportées à la législation fédérale concernant les droits d’accès en surface à la réserve de parc national de l’Île-de-Sable, afin de limiter les activités d’exploration pétrolière et gazière. Les droits d’accès en surface à la réserve de parc national de l’Île-de-Sable pour les activités d’exploration pétrolière et gazière sont désormais limités aux activités ayant un faible impact sur l’environnement, notamment les levés sismiques, aéromagnétiques et aérogravimétriques, ainsi que les programmes géologiques ou géophysiques. Cela n’inclut pas le forage de puits d’exploration.

Une brève description de chaque activité autorisée est fournie ci-dessous :

  • Un levé sismique est une technique utilisée pour obtenir des images détaillées des différents types de couches rocheuses situées sous la surface de la terre afin de déterminer la présence potentielle de pétrole et de gaz.
  • Les levés aéromagnétiques et aérogravimétriques sont réalisés par avion en utilisant les forces magnétiques et gravitationnelles de la Terre pour aider à comprendre les couches rocheuses sous la surface de la Terre.
  • Les programmes géologiques impliquent la collecte et l’analyse de la formation et de la composition des roches, des fossiles ou des changements chimiques dans la composition des matériaux de la surface de la Terre.
  • Les programmes géophysiques sont définis comme ceux impliquant la mesure indirecte des caractéristiques physiques des roches.

Apprenez-en plus sur la réserve de parc national de l’Île-de-Sable.

Zone d'interdiction du banc Georges

La zone d'interdiction du banc Georges est située au large des côtes du sud-ouest de la Nouvelle-Écosse, le long de la frontière maritime entre le Canada et les États-Unis. En 1988, un moratoire a été imposé sur toutes les activités pétrolières et gazières extracôtières. Cela signifie qu'aucune exploration, aucun forage ni aucun développement de pétrole et de gaz ne peuvent être réalisés par les exploitants dans la zone définie. Cela comprend le transport du pétrole et du gaz produits dans la zone.

Le moratoire a été autorisé par les gouvernements du Canada et de la Nouvelle-Écosse. Au fil du temps, les gouvernements ont continué à prolonger le moratoire. En 2015, un avis ministériel conjoint publié par le ministre fédéral des Ressources naturelles et le ministre provincial de l'Énergie et des Mines a conduit à la création de la Loi sur la protection du banc Georges. Cette loi a modifié les lois de mise en œuvre pour permettre des prolongations du moratoire par tranches allant jusqu'à 10 ans. Le moratoire devait expirer le 31 décembre 2022. Le 27 avril 2022, les gouvernements ont prolongé le moratoire sur l'exploration et le forage pétroliers et gaziers sur le banc Georges jusqu'au 31 décembre 2032.

Cela signifie qu'aucune activité pétrolière et gazière n'est actuellement autorisée dans la zone d'interdiction du banc Georges.

Zone de charbon Donkin

La zone de charbon Donkin est située au large de la côte du Cap-Breton, en Nouvelle-Écosse. En 2008, nous avons émis une ordonnance interdisant la délivrance de permis, ce qui signifie qu'aucune licence ne peut être délivrée par nous pour les droits d'exploitation pétrolière et gazière extracôtière dans la zone définie.

L'ordonnance a été émise pour éviter les problèmes de développement des ressources concurrentes avec tout projet de mine de charbon actuel ou futur. Nous avons pris la décision fondamentale d'émettre l'ordonnance et les gouvernements fédéral et provincial ont eu jusqu'à 30 jours pour examiner la décision. Les deux gouvernements ont approuvé notre décision d'émettre l'ordonnance d'interdiction.

À la suite de l'ordonnance d'interdiction, le gouvernement du Canada a créé la Loi sur les possibilités de développement du bloc de charbon Donkin et le gouvernement de la Nouvelle-Écosse a mis à jour la Loi sur la réglementation des mines de charbon sous-marines qui modifie la loi provinciale sur les accords.

Cela signifie qu'aucune activité pétrolière et gazière extracôtière n'est actuellement autorisée dans la zone de charbon Donkin.

Habitat essentiel de la Loi sur les espèces en péril

L'habitat essentiel est défini dans la Loi sur les espèces en péril comme l'habitat nécessaire à la survie ou au rétablissement d'une espèce sauvage inscrite et qui est identifié comme tel dans le programme de rétablissement ou le plan d'action de l'espèce. L'article 58 de la Loi sur les espèces en péril interdit la destruction de toute partie de l'habitat essentiel identifié.

Il existe plusieurs zones au large de la Nouvelle-Écosse qui sont identifiées et protégées comme habitat essentiel pour les espèces aquatiques en péril. Il s'agit notamment de la zone 1 de la zone de protection marine du Gully, des canyons Shortland et Haldimand pour la baleine à bec commune, population du plateau néo-écossais, et des bassins Roseway et Grand Manan pour la baleine noire de l'Atlantique Nord.

Toute activité énergétique extracôtière susceptible d'affecter une espèce aquatique en péril d'une manière interdite par la Loi sur les espèces en péril nécessitera un examen par Pêches et Océans Canada. Pour voir la répartition des espèces aquatiques en péril et l'emplacement de leur habitat essentiel dans la région des Maritimes, veuillez visiter l'outil de cartographie des espèces aquatiques en péril du site Web de Pêches et Océans Canada.